Pour beaucoup d’entre nous, le tableau périodique des éléments reste ancré dans nos mémoires comme un souvenir désagréable du lycée, un assemblage austère de cases noircies de nombres et lettres.  La conception de ce tableau, qui remonte à 1869, est attribuée au chimiste russe Dmitri Ivanovitch Mendeleïev.

Derrière l’apparente rigidité de ce tableau, Mendeleïev a effectué une véritable « opération créatrice ». Il n’a pas découvert une formule cachée mais il a réussi l’exploit exprimer, alors même qu’elle n’était pas encore découverte, toute la complexe diversité de notre planète dans un assemblage de 118 ingrédients organisés en 9 lignes et 18 colonnes.

Ce qu’il nous a transmis, c’est un langage universel qui permet de déchiffrer les recettes de la Nature.

Le tableau périodique des éléments est à la Nature, ce que la « Pierre de Rosette » est aux hiéroglyphes.

Cette clé de lecture donnera naissance à toute la chimie moderne.

Mais au-delà de cela, ce tableau se révèle être bien plus qu’un inventaire d’ingrédients ordonnés, pour qui accepte de lui porter un regard élargi. En fait, cette forme primitive de fichier Excel nous renvoie une vision tronquée de la réalité. Un simple changement de perspective permet d’y percevoir une image bien actuelle de la situation d’Homo sapiens face aux défis planétaires en cours.

Il suffit d’incliner le tableau pour se rendre compte que l’écrasante majorité des 118 cases est quasiment vide !

8 éléments à eux seuls constituent 98,5% de la croûte terrestre.

Les 110 autres se partagent les 1,5 % restants.

Les tensions mondiales grandissantes autour des « terres rares » (un groupe de 17 métaux indispensables aux technologies en devenir, vertes en particulier) illustrent parfaitement l’importance vitale de chacun des éléments répertoriés dans le tableau, même les plus insignifiants en apparence.

Nourrie par le business as usual et biberonnée au mode « tableur Excel », notre vision conventionnelle et formatée ne restitue ni la rareté, ni le caractère précieux et infiniment fragile de l’ensemble de ces 118 éléments. Jusqu’au point de nous avoir fait oublier que la croissance pérenne et l’existence même de Sapiens ne sont en fait qu’une conséquence de la disponibilité durable de ces 118 ingrédients. Ce déni a fini par développer une forme d’aveuglement généralisé.

S’il est des pandémies virales qui se manifestent par la perte du goût et de l’odorat, celle, bien plus sournoise et répandue, de l’ignorance détruit la vue et les capacités de discernement.

Voilà pourquoi, il nous a semblé urgent de créer un nouveau vaccin, un vaccin contre l’aveuglement.

Celui-ci est utilisable à toute température, en entreprise ou chez vous, parfaitement visible, garanti à vie et 100% français :une série de cadres inspirants sur le thème du tableau de Mendeleïev qui, au travers d’un design éclairant, sensibilisent votre regard et celui de vos équipes à la finitude et l’interdépendance de toutes les ressources planétaires.